sitom

Quelques bons conseils et astuces


Les astuces pour bien composter



Le choix de l’équipement et de l’emplacement :

- Aucune règle n’est établie vis-à-vis du choix de l’équipement ! Il dépend de nombreux paramètres : budget, type d’habitat, surface disponible, taille du jardin et/ou des espaces verts, pratiques quotidiennes en matière culinaire, quantité de déchets organiques, temps à consacrer, goûts personnels sur les équipements.... A titre indicatif, si vous optez pour un composteur, un volume de 400 litres est largement suffisant pour un terrain inférieur à 500 m² et pour une famille de 4 personnes.
Le compostage individuel
Commander son Composteur

- L’emplacement : le compost doit se trouver sur un terrain plat désherbé en contact direct avec la terre pour faciliter la remontée des vers, insectes et autres micro-organismes mais il ne doit pas être trop humide. Autres « critères » de choix de l’emplacement : facile d’accès, à l’ombre, à l’abri du vent, près du potager. Il doit aussi être placé proche de la maison pour faciliter les allers-retours... Il peut être caché par des arbustes ou des haies. Mais en aucun cas, il ne faut le mettre au coin de la propriété sinon il deviendra vite un endroit sans surveillance !

- L’idéal est de commencer le compostage pendant les mois de printemps voire d’été.

Les tactiques pour les apports de déchets :

Broyeur
Broyeur
- Avant tout dépôt de déchets au compost, il est conseillé de placer des matériaux grossiers (bois déchiqueté, tiges coupées, paille ...) pour avoir une première couche sur le sol (plus de 10 cm).

- Avoir un récipient (ex : bio-seaux) dans la cuisine afin de collecter les déchets organiques (épluchures, marc de café,...). Il doit être vidé au moins tous les deux jours pour éviter les mauvaises odeurs et d’attirer les moucherons.

- Laisser sécher au soleil certains déchets verts avant de les déposer au compost (tontes de gazon, racines des mauvaises herbes,...).

- Tremper les mauvaises herbes grainées dans l’eau plus de 2 jours afin de rendre incapable la germination des graines (attention, leur décomposition reste difficile).

- Si vous avez une forte quantité de déchets verts telles que des tontes ou des feuilles, surtout ne les brulez pas, c’est interdit ! Il y a plusieurs solutions :
  • la technique du paillage ! Il s’agit simplement de les étendre en couche épaisse au pied des arbustes ou des haies, au pied de massifs floraux ou entre les rangs du potager. Le paillis a plusieurs bénéfices : il enrichit le sol en matières organiques, maintient l’humidité (moins d’arrosage), empêche le développement de mauvaises herbes (moins de désherbage), et protège les plants du gel.
  • mettre de côté le surplus de déchets verts ou de déchets bruns pour l’intégrer plus tard par petites quantités pour éviter les mauvaises odeurs.
- Couper ou fragmenter les déchets en petits morceaux (ex : trognons de légumes), ce qui accélère le travail des bactéries et donc la décomposition.

- Broyer certains déchets verts et bruns (tailles de branches et de haies, feuilles, et même os, coquillages, noyaux, coquilles d’œuf, trognons de choux...) en raison de leur processus de décomposition plus long pour composter et/ou pailler. Pour cela, des outils s’avèrent précieux : broyeur (ex : pour les tailles de branches et de haies), tondeuse (ex : pour les feuilles), sécateur ou cisaille (ex : pour les tiges fines)...

- Eviter de laisser sur le haut du compost des déchets frais (épluchures de fruits et légumes) qui risqueraient d’attirer des insectes. Une solution est de les recouvrir avec du broyat, du journal ou des herbes sèches.

Comment retirer le compost facilement :

- La conception des composteurs n’est pas bien adaptée pour extraire le compost : enlever les trappes sans faire tomber les déchets du haut pour récupérer le compost en bas au fond relève de l’impossible ! Pour retirer le compost, il est préférable d’enlever les couches supérieures non décomposées et de les transférer dans un second composteur ou à côté. Le compost « mur » peut ainsi être récupéré !

- Il ne faut pas trop craindre la transmission des maladies par le compost. S’il est bien transformé et incorporé dans le sol par les organismes, les possibles vecteurs de maladie seront inactivés.

Questions fréquentes

Trop de « décomposeurs » dans le compost ?

La présence de ces animaux (vers, insectes...) témoigne de la bonne activité biologique du composteur. Il faut continuer à varier les apports (matières sèches et humides) et aérer.

Des animaux « gênants » rodent autour du compost, que faire ? Les rongeurs sont attirés par certains déchets comme la viande ou le poisson, à ne plus mettre. Pour limiter la présence des moucherons, il faut mettre une couche de déchets de jardin en haut du compost (feuilles, tontes, sciure...) sorte de protection.
Des mauvaises odeurs, pourquoi ? Le compost est trop riche en matières azotées et humides, la décomposition se fait en absence d’air : le compost « étouffe ». Il faut rajouter des matières carbonées pour rééquilibrer les matières (feuilles mortes, paille, petites branches…) et bien aérer en retournant le tas de compost.
Pourquoi des filaments blanchâtres sont présents ?

Ce sont des champignons. Ils signalent que le compost est trop riche en matières carbonées (feuilles mortes, cartons...). Il faut donc rajouter des matières vertes (épluchures...) ou un peu d’eau.

Certains déchets ne se décomposent pas ?

Il faut les fragmenter, les couper en plusieurs fois pour que les décomposeurs effectuent leur travail ! Plus les déchets seront petits, plus le processus de décomposition sera rapide !

Le temps total de décomposition paraît long ?

Le compostage réclame un peu de patience ! Il dépend de l’action des micro-organismes. Retourner les déchets est la meilleure solution !
Il n’est pas nécessaire d’introduire des accélérateurs de compost vendus dans le commerce souvent onéreux. 
Des activateurs naturels peuvent venir en complément :


  • purin d’ortie,
  • consoude,
  • pissenlit,
  • dolomie broyée,
  • achillée millefeuille,
  • camomille sauvage,
  • valériane,
  • infusion de terre de jardin ou de fumier ou de compost mûr,
  • cendres de bois,
  • rajout de vers...
Le compost est trop humide, que faire ?

Il suffit d’étaler plusieurs heures au soleil le compost trop gorgé d’eau, ou alors de rajouter des matières sèches ! Pour connaître le taux d’humidité, un test est simple : prendre une poignée de compost dans la main et quelques gouttes seulement doivent s’en échapper.


Pour toute question ou interrogation, contacter le SITOM au 04 72 31 90 88