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À MILLERY, 50 % DES 15 000 TONNES DE DÉCHETS INCINÉRÉS POURRAIENT ÊTRE RECYCLÉS

Lors du conseil municipal, Mme Céline Rothéa a rendu compte des derniers travaux avec le Sitom sud Rhône (Syndicat intercommunal du traitement des ordures ménagères) auquel la commune adhère.

CERTAINS REFUSENT DE TRIER CAR ILS PAIENT ENCORE DES TAXES POUR LES ORDURES MÉNAGÈRES. QUE LEUR DITES-VOUS ?
Les améliorations se font régulièrement avec la recherche sur le recyclage et la fabrication de matières premières. La gestion rigoureuse du Sitom permet un contrôle des coûts avec une participation financière des collectivités identique depuis huit ans.

Il faut savoir que 50 % des 15 000 tonnes de déchets incinérés sont recyclables et brûlées à tort ! 800 000 euros partent ainsi en fumée.

Nous sommes en positif pour la gestion des recyclables (3,83 € par habitant). Mais ne pas trier, c’est prendre le risque de voir augmenter sa ligne de taxe en imposition. Ces recyclables, pour certains à l’infini comme le verre, l’acier, pourraient être récupérés, et revendus pour produire à nouveau. Une économie environnementale et financière conséquente non ?
Pour exemple, 1 bouteille plastique sur 2 n’est pas récupérée.

QUELLES SONT LES DERNIÈRES AVANCÉES ?
Depuis peu en déchetterie, collecte et recyclage des meubles valorisent ces dépôts à 80 %. Les pneus, souvent jetés dans la nature, sont dorénavant acceptés, permettant de construire des murs anti-avalanches, terrains de foot synthétiques, aires de jeux amortissantes. Vêtements et chaussures en bon état, usés, déchirés sont à déposer dans les silos à textiles de la commune ou en déchetterie afin d’être triés, réutilisés en tant que tels, en chiffons ou en isolants. Afin d’augmenter ses performances, le Sitom sud Rhône a répondu à un appel à candidature visant à recycler tous les plastiques dès janvier 2017.

COMMENT ÉVITER LES ERREURS DE TRI ?
– Il faut déjà respecter les consignes de tri, les dépôts non conformes (refus de tri) en bac jaune imposant au partenaire de les rapporter en incinération avec facturation et impact environnemental qui pourrait être facilement évité ! Ensuite, il faut gagner de la place en compactant et aplatissant pour limiter le transport. En effet, les conteneurs de tri rapidement pleins contraignent les camions à venir les vider plus souvent générant un surcoût, plus de pollution et de consommation de ressources. Enfin, et avant tout, il faut penser à composter les épluchures, fanes de légumes… ce qui limite vraiment le volume du bac gris, permet d’enrichir la terre et de lutter contre la pollution.